Page:L'homme, cet inconnu.djvu/160

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
134
L'HOMME, CET INCONNU

le diabète, l'anémie pernicieuse, ete. D’autres maladies sont déterminées par le manque des vitamines, sels minéraux et métaux, qui sont nécessaires à la construction et à l'entretien des tissus. Quand les organes ne reçoivent pas du milieu extérieur les matériaux dont ils ont besoin, ils perdent leur résistance aux microbes, se développent mal, fabriquent des poisons, etc. Il y a enfin des maladies qui se sont jouées, jusqu’à présent, des savants et des instituts de recherche médicale. Parmi elles, se trouvent le cancer et une multitude d’affections nerveuses et mentales.

On sait que les progrès de l'hygiène pendant ces vingt-cinq dernières années ont été merveilleux, que la fréquence des maladies infectieuses a diminué de manière frappante. La durée moyenne de la vie était seulement de quarante-neuf ans en 1900. Elle a augmenté de plus de onze ans depuis cette époque. Malgré cette grande victoire de la médecine, le problème de la maladie demeure formidable. L’être humain moderne est délicat. Onze cent mille personnes doivent employer tout leur temps à soigner 120 millions d’autres personnes. Parmi cette population des États-Unis, il y annuellement à peu près 400 millions de cas de maladies, graves ou légères. Dans les hôpitaux, 700 000 lits sont occupés chaque jour de l’année. Les malades, hospitalisés ou non hospitalisés, se servent de 142 000 médecins, 65 000 dentistes, 150 000 pharmaciens et 280000 nurses ou élèves nurses. Et aussi 7000 hôpitaux, 8000 cliniques et 60 000 pharmacies. Ils dépensent chaque année 745 millions de dollars pour acheter des remèdes. L'ensemble des soins médicaux sous toutes leurs formes coûte 3500 millions de dollars. Évidemment, la maladie est encore un lourd fardeau économique. Son importance dans la vie de chacun