Page:Léo - Jean le sot.djvu/28

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intérêts mieux que nous !

C’est une várita, que clacun peut com prendre pour la trouver en soi, que l’on est porté pour son intérêt plus que pour celui des autres. Si donc cet homme était char- gé de nos intérêts, m’est aris qu’il mettrait- le sien à la place, admettait même qu’il ne s’en apercut point. Et qui ne saurions nous voir nous-mêmes ce qui nous con- vient ! Pourquoi cet homne aurait-il plus de sagesse et plus de conscience que nous ?

Beaucoup dans la foule approuvaient ce dire, et Jean lui-même en fut ébranlé, bien qu’il lui en contat de refuser ce bon prince. Mais d’autres gens allaient et vo- nalent dans Fasombiée, les was parlant haut, et les autres chuchottant ; of tandis que les premiers vantaient en phrates ar rondies, et qui endormaient l’oreille, les Tertus du prince et la prospérité dont il faisait jouir ses Elfs, les autres se faufilant dans les groupes, disaient de bon sens et aux gons l’esprit que l’a- veuglement des masses, qui ne savent jo mais distinguer les hommes supérieurs, ni los récompenser largement ; que si quelques intelligences bien groupéesont de la valour, les peuples en revanche ne savent ce qu’ils font : et que sur ce point le fait renversant l’arithmétique, beaucoup valent moins que plusieurs et plusieurs inoins qu’un ; sur- fout quand ce a était une de ces intelli- gences que le ciel a spécialement formées pour guider la terre. Car depuis que les homines ont appris, à men pas douter, la volonté du ciel sur les dioses de ce bas monde, ils ont appris en inème temps à distinguer les différences qui séparent les hommes et il est bien avéré qu’une race spéciale sort du cerveau divin, et que les pasteurs de l’humanité 1 sont désignés par l’Eternel. Heureux les moulons d’avoir des bergers ! elc….

Plus bas encore, à l’orelle des gens, ils ajoutaient

Vous êtes un homme sage, vous, et plein de bonnes intentions, mais votre voisin n’est pas de même, et vous auriez fort à craindre de ses idées folles et perverses, si le prince n’était là pour empêcher les méchants de perdre l’Etat.

Et ils révénient alors sur les projets de