Page:Lévy-Bruhl - L’Allemagne depuis Leibniz, 1907.djvu/124

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grâce à Rousseau et à Kant, menace le principe même du gouvernement de Frédéric II. C’est pourquoi si, à la fin de son règne, il « était las de commander à des esclaves », les sujets, de leur côté, commençaient à trouver bien lourd le despotisme éclairé. La machine marchait trop bien. Frédéric II mort, on respira. Apres plus de quarante années d’une exactitude impitoyable, les caprices et la faiblesse même du nouveau roi donnèrent une agréable sensation de repos et de délivrance.