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Page:Lévy-Bruhl - L’Allemagne depuis Leibniz, 1907.djvu/95

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est pieuse, économe et laborieuse. Par ses goûts, par ses occupations, par ses lectures, par l’éducation qu’elle donne à ses enfants, elle montre qu’elle veut être avant tout chrétienne et allemande. Indifférente aux intérêts politiques, elle prépare cependant, de loin, la formation d’une Allemagne nouvelle. Car elle va produire à la fois de grands écrivains, qui fonderont la littérature nationale, et un public qui saura les lire, les comprendre et se reconnaître en eux.