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ment que le malade éprouve. Séparé de sa société habituelle, il devient triste, abattu. Puis… on lui a peut-être coupé les cheveux, on lui a ôté ses vêtements, et probablement avec eux quelque objet qui lui tient particulièrement à cœur. (Il se sent ainsi à la merci d’inconnus, qui peuvent exercer sur lui, sans qu’il le sache, toutes sortes d’actions funestes.) Il a peur de l’homme blanc ; il s’effraie de ce qu’on veut lui faire avaler, et les médicaments, même d’usage externe, l’épouvantent : ne peuvent-ils pas, pour autant qu’il sache, avoir des propriétés secrètes qui causeront sa mort[1] ?… »
(F. M., page 311.)
- ↑ Brough Smyth, The aborigines of Victoria, I, pp. 259-260.