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Page:L’Œuvre de P.-C. Blessebois, 1921.djvu/68

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L’ŒUVRE DE P.-CORNEILLE BLESSEBOIS

À MADEMOISELLE DE BOISSEME

  L’on m’a dit, mais las ! j’en soupire,
  Et peu s’en faut que je n’expire,
  Qu’un monsieur, à votre retour,
  Vous a… mais je n’ose le dire,
Je vous ferais peut-être mal la cour.

  Mais pourquoi ne pas vous tout dire,
  Il ne me peut m’arriver pire ;
  Donc, sans chercher de détour,
  On m’a dit qu’un monsieur attire
Votre amitié par son fidèle amour.

  Ce peut bien être une satire,
  Car chacun se plaît à médire,
  Surtout quand il s’agit d’amour ;
  On me l’a pourtant dit sans rire,
Mais je vous crois plus ferme qu’une tour.

  Que si mon destin vous inspire
  De donner un bien où j’aspire
  À mille galants tour à tour.
  Vous me causerez un martyre
Qui m’éteindra, Caliste, au premier jour.



CONTRE MADEMOISELLE DE SCAY

Satire.


Cloris, qu’en dites-vous, répondez franchement.
Voyez-vous d’un œil sec mon élargissement ?