Page:L’Arioste - Roland furieux, trad. Reynard, 1880, volume 2.djvu/337

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naître à elle comme étant Guidon le Sauvage, de la famille de Clermont, et lui raconte l’origine de la cruelle coutume maintenue dans la ville. Marphise et ses compagnons se décident à s’échapper par la force des armes. Astolphe donne du cor, et tous s’enfuient épouvantés. Marphise arrive en France et rencontre la vieille Gabrine, l’ancienne gardienne d’Isabelle. Elle fait route avec elle et renverse Pinabel de cheval. Elle rencontre Zerbin, lui fait vider les arçons et lui donne Gabrine en garde. 165

Chant XXI. Zerbin, pour défendre Gabrine, en vient aux mains avec Hermonides et le frappe d’un coup mortel. Le vaincu raconte à Zerbin les scélératesses de la vieille ; mais ne pouvant continuer jusqu’au bout, à cause de ses blessures, il se fait transporter ailleurs. Zerbin et la vieille, poursuivant leur chemin, entendent un bruit de combat et s’avancent pour voir ce que c’est. 
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Chant XXII. Astolphe détruit le palais d’Atlante et reprend l’hippogriffe. Bradamante et Roger s’étant reconnus, et s’en allant délivrer un jeune homme condamné au bûcher, arrivent à un château des comtes de Ponthieu, où quatre guerriers sont chargés de dépouiller tout chevalier qui passe. Pendant que Roger en vient aux prises avec eux, Bradamante reconnaît Pinabel et le suit. Pendant le combat, le voile qui recouvre l’écu de Roger vient par hasard a se déchirer et les quatre guerriers tombent comme morts. Roger, tout honteux de son facile triomphe, jette l’écu dans un puits. Pendant ce temps, Bradamante, qui a rejoint et occis le perfide Mayençais, perd les traces de Roger. 
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