Page:L’Arioste - Roland furieux, trad. Reynard, 1880, volume 4.djvu/300

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Chant XXXIX. — Mélisse, au moyen d’un enchantement, fait qu’Agramant viole le pacte juré. Les deux armées en viennent aux mains, et les Maures ont le dessous. Astolphe accomplit des prouesses en Afrique, et y crée une flotte. Ses compagnons et lui s’emparent de Roland, et Astolphe lui rend la raison. Agramant, s’étant embarqué avec ses troupes, rencontre la flotte chrétienne qui l’attaque. 
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Chant XL. La flotte d’Agramant ayant été battue et brûlée, les chrétiens assiègent Biserte, qui est prise d’assaut, mise au pillage et livrée aux flammes. Agramant se réfugie à Lampéduse avec Sobrin. Ayant trouvé Gradasse dans cette île, ils arrêtent tous les trois le projet de défier Roland et deux autres chevaliers chrétiens au combat. Roland accueille volontiers cette offre, et choisit pour compagnons Brandimart et Olivier. — Entre temps, Roger, retournant à Arles, délivre sept rois africains que Dudon conduisait prisonniers, et en vient aux mains avec ce dernier. 
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Chant XLI. Roger et Dudon cessent leur combat, après être convenus que les sept rois païens prisonniers seront rendus à la liberté. Roger s’embarque avec eux pour l’Afrique. Pendant la traversée, ils sont engloutis par une tempête, excepté Roger, qui est porté sain et sauf près d’un ermite, lequel lui prédit diverses choses. Le navire, abandonné par son équipage, est poussé par le vent jusqu’à Biserte. Il y avait à bord l’épée, l’armure et le cheval de Roger. Roland prend l’épée pour lui, donne l’armure à Olivier et le cheval à Brandimart, et ils vont tous les trois a Lampéduse pour combattre les trois païens. Le combat s’engage ; Sobrin et Olivier sont blessés, et Brandimart est tué. 
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