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Page:L’Art de séduire les hommes, suivi de L’Amour et les poisons, 1915.djvu/231

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LE GOÛT DE LA TRAHISON

La plus grande faiblesse des femmes est leur facilité à trahir.

Nous avons en nous une mystérieuse impossibilité à être fidèle aux êtres qui nous sont chers ; je ne veux pas dire au point de vue de l’amour, car il existe des femmes qui, soit par absence de tempérament, soit par absence de curiosité, soit par stupidité, soit par intelligence, — selon les cas, — demeurent fidèles à leur époux.

Même quand nous aimons un homme, que nous le lui prouvons et que, physiquement, nous sommes irréprochables à son égard, nous ne pouvons nous empêcher de trahir ses secrets, de contredire sa pensée qui est la nôtre. Nous nous plaignons de