faisant des allusions si précises à des charmes
que la courtisane ne pouvait posséder que les
juges stupéfaits se demandaient s’il n’y avait pas
supercherie de la part de cette dernière et si elle
ne cachait pas une virilité réelle sous un costume
féminin.
La demoiselle se prêta en riant à un examen médical qui lui reconnut une conformation parfaitement féminine.
Et, fait à noter, elle jura que dans ses rapports avec sa maîtresse elle n’avait jamais usé que de ses moyens naturels ; tous les organes auxquels la dame faisait allusion n’existaient que dans l’imagination surchauffée de celle-ci.
Les femmes-mâles arrivent aisément à la cruauté à l’égard des enfants ; nous étudierons ce cas dans un chapitre spécial traitant du saphisme sadique.
Au point de vue cérébral, la femme-mâle connaît de vives jouissances lorsqu’elle poursuit, traque, séduit et conquiert une nouvelle proie. Ses victimes préférées sont les innocentes, les femmes neuves à l’amour lesbien, celles les plus rebelles à la sensualité. Une conquête trop facile la désappointe et lui enlève le meilleur de son émotion.
La femme-mâle est extrêmement susceptible et jalouse. Elle ne supporte pas que sa maîtresse