nos jours encore entre femmes affiliées pour célébrer
les fêtes saphiques, un ou plusieurs couples
sont particulièrement exposés aux regards
des assistantes, mais celles-ci se livrent à peu
près aux mêmes actes afin d’arriver aux suprêmes
joies.
Il existe actuellement une société d’une vingtaine de femmes où les réunions orgiaques mensuelles sont organisées comme nous allons le raconter.
Le lieu de réunion est l’atelier de l’une d’elles, qui est peintre.
La convocation sur carte postale invite fort innocemment à venir prendre le thé chez Mme X… de 4 à 8 heures, sans autre indication ; mais les affiliées savent de quoi il s’agit.
Cinq ou six de ces sociétaires, y compris la maîtresse de la maison et organisatrice de ces fêtes saphiques ont atteint, et même dépassé, la maturité, le reste est en pleine jeunesse ; deux sont jeunes filles et n’ont pas vingt ans. Toutes appartiennent au monde « mondain » ou au monde de l’art, sauf une femme galante connue qui, du reste, a des origines mondaines et des meilleures.
Au début, la réunion ne diffère pas d’un five o’clock ordinaire. Les invitées arrivent peu à peu, élégamment vêtues, causent, dégustent du thé, du chocolat, des vins fins, des fruits au cham-