les délires religieux, le sexe des « saintes » est en
pleine ébullition et donne lieu à tous les phénomènes
passionnels.
Le masochisme peut prendre une forme excessive et ne pas se contenter de fessées sans grande cruauté.
Les docteurs qui voient de près les bizarreries humaines ont, dans leurs notes, maintes histoires où l’on voit des créatures poussées par cette passion jusqu’à se martyriser véritablement.
Nous avons sous les yeux le dossier d’une veuve qui, tous les soirs, se masturbait devant le portrait de son mari et, n’arrivant pas à déterminer l’orgasme et s’accusant de froideur, d’infidélité au cher mort, se condamnait à mille tortures. Entre autres choses, elle faisait rougir un fer à friser et se le posait sur le ventre. Au bout d’un certain temps, les cicatrices se touchaient et ne se guérissaient plus. Il fallut recourir au médecin et avouer l’étrange plaisir que l’on recherchait.
Il n’est pas rare que dans l’amour saphique, entre hermaphrodites ou femmes-mâles et femelles, il soit fait usage de verges postiches d’une grosseur démesurée ou pourvues d’appendices destinés à froisser, à meurtrir ou à déchirer le sexe dans lequel ils pénètrent pour l’égal plaisir du bourreau et de la patiente.