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Page:L’amour saphique à travers les âges et les êtres, 1906.djvu/237

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LE SAPHISME SADIQUE


recevaient une faible portion de ragoût et devaient aller immédiatement se coucher en un dortoir glacé en hiver, où jamais l’ombre de feu n’apparaissait.

Les punitions étaient des plus variées et s’exécutaient sous les yeux de toutes les élèves, et la plupart du temps avec leur participation.

Il y avait le fouet simple, le fouet honteux, la fustigation générale honteuse, le supplice qui se divisait en petit supplice, grand supplice et supplice suprême. Puis, c’étaient toute une suite de punitions compliquées, aux noms divers, minutieusement catalogués par ces deux maniaques, et dont nous donnerons le détail tout à l’heure.

La fillette — les élèves avaient de six à quatorze ans — condamnée au fouet simple montait sur l’estrade où se trouvaient Mme R… et Sylvia, tandis que toutes les autres élèves étaient assises sur leur banc comme pour la classe. Elle s’agenouillait, baisait le plancher et le bas des robes des deux maîtresses, demandait pardon et relevait sa robe. Sylvia qui était vêtue d’un pantalon de cycliste, ouvert comme un pantalon de lingerie, s’emparait de la fillette, la faisait se courber, la prenait entre ses jambes et, la déculottant, mettait ses fesses à l’air, qu’elle caressait de verges plus ou moins longtemps.

Il faut noter que ces fessées n’étaient ni très