moindre idée du genre de vibrations qu’elle déterminait
en elle. Elle avait sept ans environ
lorsqu’elle commença cette « fricarelle » de genre
particulier, et ce fut près de dix ans plus tard
qu’elle devina qu’elle avait ainsi préludé aux
escarmouches amoureuses et lesbiennes, qui
jouèrent par la suite un fort grand rôle dans son
existence.
Ce que l’on peut poser en principe à l’usage des mères qui souhaitent préserver leurs enfants des habitudes fâcheuses, c’est que, si la prédisposition à l’onanisme ne dépend pas chez l’enfant d’une faiblesse de santé, d’un système nerveux déjà attaqué par des causes héréditaires auxquelles il est bien difficile de le soustraire, on peut l’en sauver par une habile hygiène intellectuelle et corporelle.
L’enfant très propre, bien nourrie, très occupée, très amusée, très entourée sera préservée tout naturellement de l’onanisme, qui est une joie d’affamée et d’isolée.
Que l’on examine avec soin les faits. Le cerveau de l’enfant tout comme celui de l’adulte a besoin d’occupation et d’amusement, de travail et de sensations agréables. Si on ne sait pas les lui fournir, il se les procurera.
L’enfant que l’on a adroitement obligée à fournir un travail musculaire et intellectuel modéré