Malheureusement pour ses nouvelles dispositions, ses entrailles capricieuses se refusèrent à provoquer l’administration du remède souhaité.
En vain, suggéra-t-elle timidement à sa mère qu’elle avait des douleurs abdominales, on la surveillait et on déclara que point n’était besoin de nouveau lavement.
Et la petite continuait à rêver de canule…
Enfin, n’y tenant plus, elle déroba le précieux instrument et courut se cacher au plus profond d’un grenier à foin où, étendue, tâchant mentalement d’imaginer une nouvelle scène pareille à la première, qui lui paraissait obligatoire pour amener la sensation que lui causerait la canule, elle procéda à l’introduction de l’objet dans son anus.
Ses sensations furent encore plus aiguës que la première fois.
Elle se résolut à recommencer l’expérience et dissimula l’objet.
Le lendemain, les jours suivants, dès qu’elle était libre de s’esquiver, elle courait demander ses joies favorites à la canule.
Jusqu’alors l’anus lui semblait le seul pertuis à explorer.
Pourtant, à la réflexion, elle imagina que peut-être bien cette autre cavité, qu’elle croyait uniquement destinée à rejeter l’urine, concevrait du