Page:L’amour saphique à travers les âges et les êtres, 1906.djvu/60

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
42
L’AMOUR SAPHIQUE


bonheur à connaître la caresse de la chère canule.

Elle essaya, et, sans lui faire délaisser entièrement les visites de l’anus, les attouchements au vagin la comblèrent de plaisir.

Un fait remarquable à noter, c’est que, chez cette femme, le clitoris, d’habitude la principale source de volupté féminine, resta toujours frigide : le logis de ses sensations se localisait dans la profondeur du vagin et également dans l’anus.

À force d’user de la canule, il arriva que son diamètre exigu cessa de faire éprouver les ultimes sensations à la fillette — c’est pourtant cet objet qui avait eu les honneurs du pucelage de l’enfant. — Lors donc, elle chercha à remplacer l’auxiliaire de son plaisir par un autre plus volumineux. Ce qui obtint sa faveur fut un objet appartenant à sa mère et qu’elle déroba comme la canule sans que personne la soupçonnât du menu vol. Cet objet était un bâton en buis, arrondi du bout et allant en grossissant vers le haut. Son usage était de recevoir les boucles postiches de Mme X… afin qu’enroulées autour, elles prissent une ondulation élégante avant d’être suspendues dans la coiffure de la dame au milieu des autres boucles naturelles.

On se rappelle la coiffure féminine à cette