hommes. Il y en avait une veuve, et l’autre mariée.
Et, comme la mariée, un jour d’une grande
fête, se fut fort bien parée et habillée d’une robe
de toile d’argent, pendant que leur maîtresse
était allée à vêpres, elles entrèrent dans son cabinet,
et sur sa chaise percée se mirent à faire leur
fricarelle si rudement et si impétueusement
qu’elle en rompit sous elles. Et la dame mariée
qui faisait le dessous tomba avec sa belle robe
de toile d’argent à la renverse, tout à plat, sur
l’ordure du bassin, si bien qu’elle se gâta et
souilla si fort qu’elle ne sut que faire de s’essuyer
le mieux qu’elle put, se trousser et s’en
aller en grande hâte changer de robe dans sa
chambre. »
« J’ay ouy conter à M. de Clermont-Tallard qu’il vit, par une petite fente, dans une chambre voisine de la sienne, deux fort grandes dames, toutes retroussées et leurs caleçons bas, se coucher l’une sur l’autre, s’entrebaiser en forme de colombes (cela s’entend langue en bouche) se frotter, s’entrefriquer, bref se remuer fort, paillarder et imiter les hommes ; et dura leur ébattement près d’une bonne heure, s’étant si fort échauffées et lassées, qu’elles en demeurèrent rouges et en eau, bien qu’il fit grand froid, qu’elles n’en purent plus et furent contraintes de se reposer autant. »