Page:LDH - Le Congres national de 1936.djvu/421

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Votre commission, vous le savez, en vertu de la décision du Congrès, a été chargée de prendre pour base le texte proposé par le Comité Central de la Ligue, et vous savez que c’est par une énorme majorité, de plus d’un millier de mandats, que le Congrès s’est prononcé en faveur de ce projet. Je dirai simplement que nous n’avons pas voulu, au sein de la Commission, abuser de cette majorité, et que nous avons voulu tenir compte moins du nombre des mandats que des tendances et des sentiments divers qui se sont manifestés hier au cours de la discussion. (Applaudissements.)

Nous aurions aimé être aidés dans ce travail par tous les auteurs de contre-projets qui faisaient partie de la commission ; nous aurions voulu, en particulier, être aidés par notre collègue Rodrigues (Très bien ! ) qui faisait partie de cette commission, et qui, délibérément, n’a pas cru devoir participer à ses travaux.

Permettez-moi de dire que nous le regrettons très vivement. Nous sommes convaincus, en effet, qu’ici personne ne peut avoir la prétention de détenir la vérité absolue. (Applaudissements.). Et laissez-moi vous dire que si, par hasard, le résultat du vote d’hier avait été inverse et si la majorité s’était prononcée en faveur du projet de notre collègue Rodrigues, j’aurais été, quant à moi, le premier à participer aux travaux de la commission. (Applaudissements.)

Un autre de nos collègues, également auteur d’un contre-projet, le citoyen Marestan…

M. Goldschild (Fédération de la Seine). Est-ce que vous croyez qu’ils ne répondront pas, si vous faites un discours ?