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Champollion n’est pas injuste pour la publication scientifique de ces illustres voyageurs : Description de l’Égypte.


Ce sont, dit-il, les nombreux manuscrits Égyptiens, gravés avec une étonnante fidélité dans ce magnifique recueil, ainsi que les empreintes, les dessins et les gravures, qui seuls ont pu servir de fondement solide aux recherches des archéologues.


Mais les savants visiteurs de l’Égypte n’ont fourni que d’utiles documents : ils ne les ont pu lire :


Je n’ai pas un grand respect pour eux, ils pourront nous donner de fort bons dessins, mais leurs explications ne sont justement que de l’eau de boudin.


En un mot l’Égypte est vierge encore, sa langue n’est pas découverte.


Tout ce qu’ont dit sur les obélisques les Kircher, Jablonski, Warburton, etc., ne sert qu’à prouver qu’on y entend rien.


Bien plus, l’étudiant butté avoue lui-même ses premiers désappointements personnels.


Quant au papyrus, j’ai lu une ligne et demie ; j’ai fait un