parfaites et d’un mérite si éclatant, que l’on se borne à les voir et à leur parler.
I3 (I)
Une belle femme qui a les qualités d’un honnête homme est ce qu’il y a au monde d’un commerce plus délicieux : l’on trouve en elle tout le mérite des deux sexes.
I4 (I)
Il échappe à une jeune personne de petites choses qui persuadent beaucoup, et qui flattent sensiblement celui pour qui elles sont faites. Il n’échappe presque rien aux hommes ; leurs caresses sont volontaires ; ils parlent, ils agissent, ils sont empressés, et persuadent moins.
I5 (IV)
Le caprice est dans les femmes tout proche de la beauté, pour être son contre-poison, et afin qu’elle nuise moins aux hommes, qui n’en guériraient pas sans remède.
I6 (I)
Les femmes s’attachent aux hommes par les faveurs qu’elles leur accordent : les hommes guérissent par ces mêmes faveurs.
I7 (I)
Une femme oublie d’un homme qu’elle n’aime plus jusques aux faveurs qu’il a reçues d’elle.
I8 (I)
Une femme qui n’a qu’un galant croit n’être point coquette ; celle qui a plusieurs galants croit n’être que coquette.
Telle femme évite d’être coquette par un ferme attachement à un seul, qui passe pour folle par son mauvais choix.
I9 (IV)
Un ancien galant tient à si peu de chose, qu’il cède à