Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 2.djvu/167

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cruellement. Je crus que ſi quelque choſe pouvoit rallumer les ſentiments que vous aviez eus pour moy, c’eſtoit de vous faire voir que les miens étoient changez ; mais de vous le faire voir en feignant de vous le cacher, & comme ſi je n’euſſe pas eu la force de vous l’avouer. Je m’arreſtai à cette réſolution ; mais qu’elle me fut difficyle à prendre, & qu’en vous revoyant elle me parut impoſſible à exécuter ! Je