Page:La Femme grenadier.djvu/213

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j’avais des choses de la plus grande importance à lui communiquer. Un moment après, un aide-de-camp vint pour recevoir la déclaration que je voulais faire au général.

Mon cachot était obscur, et je ne pouvais discerner les objets ; néanmoins je reconnaissais le son de voix ; je cherchais à m’en ressouvenir : peut-être, me disais-je, est-ce une illusion ; mais, certainement, cette voix ne m’est pas inconnue. À ma première réponse, l’aide-de-camp m’interrompit pour me demander mon nom, et depuis quel tems j’étais au service. Je satisfis à sa demande. Au nom de tout ce que vous avez de plus cher, me dit-il, avouez-moi votre véritable nom ; ou si vous craignez de vous confier à moi, dites-moi seulement si vous connaissez Dorimond, Lavalé, madame Bontems, son neveu, sa