Page:La Femme grenadier.djvu/52

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reux dans tous les tems de partager sa fortune avec nous.

Madame Bontems lui fit part de la ressource que nous avions, et qui nous mettait à l’abri du besoin ; Dorimond nous en témoigna sa satisfaction, et se chargea de nous vendre une partie de mes diamans.


CHAPITRE V.


La diligente aurore n’avait pas été plus matinale que moi ; il y avait plus de quatre heures que je me promenais dans ma chambre, à former mille projets dont l’un détruisait l’autre, quand madame Bontems se réveilla ; elle parut étonnée de me voir toute habillée : je lui fis part de ma dernière résolution, qui était d’accompagner Dorimond dans ses