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Il est un jeu divertissant sur tous,
Jeu dont l’ardeur souvent se renouvelle :
Ce qui m’en plaist, c’est que tant de cervelle
N’y fait besoin, et ne sert de deux cloux.
Or devinez comment ce jeu s’appelle[2]
Vous y joüez ; comme aussi faisons-nous[3] ;
Il divertit et la laide et la belle ;
- ↑ Ces contes n’ont pas été publiés ouvertement en France du vivant de La Fontaine ; la vente en a même été interdite à Paris, par une sentence de police du 5 avril 1675. Ils ont paru sous la rubrique de Mons en 1674 et en 1675, et sous celle d’Amsterdam en 1676. Comme il est impossible, dans ces circonstances, de savoir à quelle édition l’auteur a donné ses soins, nous suivons le texte de la première, en indiquant les modifications successives qu’il a subies.
- ↑ Dans l’édition de Mons de 1675, comme au lieu de comment dans tous les endroits où ce vers est reproduit.
- ↑ Les quatre vers qui précèdent ont été supprimés dans