sauro{s toutefo{s m’empcher de reconno{tre eu }a jeunesse de ce Prince et dans son enfance mdm. ce surnature} et ce divan flu{ |’e{t-fa{t tirer du hombre des hornroes, sansen excepter Cesar n{ M. ]e Pr{nce ; en quoy, si on y veut prendre garden’ )e donne plus de [oiiange ceuxcy : car quelle metre{lie y a-i-i[ que {a fortune et ! opiu[on des hornroes ayant resolu d’en mettre un au-dessus de tous {es autres llprofite de ces faveurs et y contrlbui du sen ? .Ma{s de par.ven,r sans ces avan’tages aux ddgrez de gloir oh Cesar et M. le Prince sont parvenus, c’est ce que i’admire, et plus encore en M. le Prince que dans le Romain. I1 y a plus loin de I’dtat oh M. le Prince s’est veu dans sa premiere ieunesse, il y a, dis-je, plus loin de cet dtat/t la Bataille de Rocroy, et de la Bataille de Rocroy celle de Lens} que de la reputation oh dtoit Cesar quarid il commen( ; a d’avoir une. puissante cabale et d’estre suspect aux Romains, h la charge de Dictateur.
Pour comparer ces trols Personnages selon l’ordre que ie me suis imvosd, ils ont fait voirau sortir de le,u_r ’enfanc beauoup’ de viva,c. itd, de hardJesse. et. d esprit ; mais M. le Prince n ayant eu aucune occasion d’dclater avant la Bataille de Rocroy, quiconque dcrira sa vie (plfii i Dieu flu’il m’en crht capable), quiconque, dis- e, dcrira sa vi, ne la commencera ’que ’ar cet’endfoit ; et ainsi les Cdmpetiteurs que i e lui donne l’emporter6nt / l’gard du premier temps. Ce que. je. trouve de sin’gulier, c’est-que ious ’trois ont eu flu s( ; avoir, et que la leciure les a oc’cupez plus qu’elle n’a cofitume de’faite de gens d leur sorte. Outre le scavoir,.Cesar eut de l’1oqunc. Alexandre et M ? le Prince se sont peu sucifiz de porter cet’ avanta ge ’aussi haut que.Jules Cegar a fait. Alexandr l’a m’ris,-lui xlui avoit Aristote pour Precepteur, et qui bstoit ills d*un’Pere fort 1oquent. ’I1 vouloit Iout eraporter"de force, et eust crû se faire tort ’s’il. s,e ffi,t se,rvj. ’d’inlsiimations ; mais je crains fort que M. le
