Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/90

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

86 PSICHq. Je vous apporterois plus de raisons que vous n’en souhaiteriez, s’il n’estoit temps de terminer la dispute. Nous soreroes venus pour &outer Poliphile ; c’est luy cependant qui nous &oute avec beaucoup de silence et d’attention, cornroe vous voyez. Je veux bien ne pus repliquer, die Gelaste, et avoir cette complaisance pour luy : mais ce sera & condition ue vous ne pretendfez as m’avoir convaincu ; sinon q. . P, contnuons la &spute. Vous ne me ferez point en cela de tort, reprit lipbile ; mais vous en ferez peut estre g Acante, qui m’eurt d’envie de vous faire-remarquer les merveilles de ce jardin. Acante ne s’en dfendit pus trop. II rpondit routeslois & l’honnestet de Poliphile ; mais en mestue re.raps il ne laissa pas de s’&artr. Ses trois amis le sutvren. Ils s’arresterent long temps & l’endroit qu’on appelle le fer g cheval, ne se pourant lasser d’admirer’ cette longue suite de beautez toutes differentes quon d&ouvre du haut des rampes. L, dans des chars dorez, le Prince avee sa Corer Va gouster ta fraischeur sur le d&lin du jour. L ’un et l’autre Soleil unique en son espece

Estate aux regardans sa pompe etsa richesse. 

Phoebus brille l’envy du Monarque Francois ; On ne sfait bien souvent qui donner sa voix : Tous deux sont pleins d’tdat et rayonnans de gtoire. Ah. st ! estos ayde des rilles de Memolre, De quds’traits jrnerois’ cette comparaison ! Versailles, ce seroit le Palais d’Apollon : . Les Belles de la Courpasseroieat pour les Heares. Mas peignons seMement ces charmantes demeures. En face d’unparterre au Palais ’Est un Amphitheatre en rampes avist, La descente enest douee, et presque imperceptible ; Elles vont vets leur fin d’ un’e pente insensible. D’arbrisseaux tojou’rs verds le-s fiords en soar ornez.