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TRAGÉDIE.


Qu’il fait foutre à son gré par de lubriques pines (11),
Mettent en mon pouvoir l’or de leurs coups de culs,
Fruit salutaire et sûr de ses heureux calculs.
La féconde Amérique, et l’Inde fastueuse,
Qu’à force de branler il rendit amoureuse (12),
Sont aussi des putains que je fais exploiter (13) ;
Ainsi dans mon bordel je puis donc les compter.
Leurs cons propres et beaux sont des trésors immenses,
Et qui pourraient eux seuls suffire à mes dépenses ;
Leur motte est rebondie, et le poil en est blond (14) :
Il faudrait un fier vit pour en trouver le fond !
Je sais qu’en mes états un convulsionnaire (15),
(Des trembleurs, vits molets, législateur sectaire (16),
Quand sous l’affreux Cromwel Charles fut immolé) (17),
Se grossit un parti dont il est enculé,
Veut à mon greluchon, dans toute circonstance,
Disputer en fouteur le droit de préséance :
Mais pour le faire taire, il me fout quelquefois (18).
Qu’est-ce qu’un coup de cul pour disposer d’un choix !…

D’ORLÉANS.

Vous êtes, je le sais, une bonne fouteuse ;
Adroite en vos desseins, et toujours fort heureuse.
En vain vous ne donnez jamais un coup de cul !

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