Page:La France foutue, 1796.djvu/86

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion
72
LA FRANCE FOUTUE,


Si des rois, mes rivaux, ne vous eussent foutue.
Je haïs ses préjugés du commun des mortels ;
Beaucoup au pucelage élèvent des autels,
Et d’un semblable exploit ils vantent la victoire !
À foutre un con tout neuf, je ne mets point ma gloire.
Je cherche des plaisirs, et non point leurs honneurs (34).
Je laisse ces vains goûts à d’effrénés fouteurs.
J’eus pour vous de l’amour, et vous fûtes aimée
Mais vous aimant encor, quoique dépucelée,
Je viens à vos genoux en faire le serment.

LA FRANCE.

Prétendez-vous, cruel, à mon consentement ?

D’ORLÉANS.

Je viens le demander.

LA FRANCE.

Je viens le demanderLâche… quoique foutue,
Malgré le nom d’amour, qu’envain l’on prostitue,
Quoique sans nul espoir de recouvrer l’honneur !
Cesse, vil maquereau, de prétendre à mon cœur.
Il est encor des choix lorsqu’on est avilie,
Et ce cœur se restreint dans celui d’une amie.
Et ce cœur se restreint d(Elle montre la Vendée.)

Pour