Page:La Gerbe, nouvelles et poésies, tome 2, série 1, 1859.djvu/20

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e qui sent sa présence nécessaire auprès de son mari ; comment faire  ?

— Descendez, madame, dit le charlatan ; vous n’avez rien à craindre, votre amie et moi, nous ne quitterons pas votre enfant.



CHAPITRE II.

Les Deux Mères.


Il y avait grand tumulte et grand bruit dans les salles du rez-de-chaussée ; le bal était interrompu, les chants avaient cessé ; c’est en vain que quelques gardes municipaux s’efforçaient de maintenir l’ordre et d’écarter la foule qui se pressait autour du commissaire de police, d’une jeune femme élégamment vêtue, dont l’accent étranger décelait l’origine britannique, et d’une petite bonne dont les larmes et les cris désespérés excitaient la curiosité générale.

— Il est ici !… il y est !… on l’a vu entrer ! disait-elle. Monsieur le commissaire, je vous en supplie, ne sortez pas sans le trouver… Je le re