aucune ouverture du côté du nord. Au-dessus du toit, qui s’abaisse sous un angle très-obtus, règne une balustrade qui entoure une petite chapelle, surmontée d’un autre bâtiment plus petit, dont le faîte se termine graduellement en pointe. Celle-ci est surmontée d’un piédestal oblong, sur lequel sont posées trois grandes figures en bois, peintes de diverses couleurs. Les faîtières des toits sont ornées de ciselures représentant des flammes ondoyantes ; aux coins des toits on voit de monstrueuses figures de dragons qui regardent la terre.
Le temple est précédé d’un grand vestibule, dont le toit est porté par douze colonnes. La cour autour du temple est carrée et ceinte d’une balustrade. Les serrures, ainsi que les verroux des portes et des fenêtres, ont un bouton sur lequel est une ciselure qui représente le sceau du bourkan ou de la divinité, c’est-à-dire une fleur de nénuphar. La boiserie et les balustrades du temple et des chapelles sont peintes en rouge brunâtre ; celles de l’intérieur des principaux temples sont ornées de beau laque de la Chine, et dorées. À peu de distance de la façade du temple, s’élève une tour avec une galerie, pour annoncer l’heure du service divin. On rencontre aussi, dans divers endroits isolés, notamment sur des monticules, de petites chapelles devant lesquelles les voyageurs s’arrêtent pour faire leur prière.
Les parois et le plafond des temples sont tapissés de papier fait par les lamas ; il est de