lama, afin de recevoir l’imposition des mains.
Les Thibétains ont des formules religieuses pour faire l’aveu de leurs fautes et en demander pardon à Dieu. Ils assistent à l’office divin avec une piété exemplaire. En prenant leur livre de prières, ils le posent sur leur tête ; c’est, dans l’intérieur des maisons, comme une forme de bénédiction à laquelle toutes les personnes présentes participent. Quand ils rencontrent dans leur livre le nom d’un saint, ils lèvent, en l’air, en signe de respect, la main qui est libre.
Les prêtres célèbrent tous les jours le service divin dans les temples ; le matin, à midi, et le soir, il est annoncé par le son des cloches. Les jours plus particulièrement consacrés aux grandes cérémonies religieuses, sont le 9e, le 19e et le 29e de chaque lune. Il y a aussi dans le courant de l’année des jours de fêtes solennelles. À ces époques, il se rassemble près de chaque temple mille, deux mille et jusqu’à trois mille prêtres de toutes les classes, et de moines de tous les ordres, sous la présidence d’un zordschi. Aux quatre grands jours de fête, qui sont le nouvel an (1er février comme chez les Chinois, ou lune du printemps), le 5e jour de la deuxième lune d’été, le 16e de la troisième lune d’été, et le 25e de la première lune d’hiver, le dalaï-lama est obligé d’officier lui-même et de donner la bénédiction. Les autres jours de prière, il n’est pas dans l’usage de se présenter à l’assemblée. Les prêtres font