de pareilles violences de sa part, que son avidité lui a fait commettre. Il n’est donc pas étonnant qu’il les ait renouvelées. Les dévastations qu’il a commises sur les frontières des provinces de Bengale et de Behar vous ont engagé à envoyer votre armée contre lui. Mais ses troupes ont été défaites, et plusieurs des siens ont été tués. Trois forts qui lui appartenaient ont été pris, et il a reçu le châtiment qu’il méritait. Il est aussi clair que le jour que votre armée a été victorieuse, et que si vous l’aviez voulu, vous auriez pu, dans l’espace de deux jours, détruire entièrement le dèh, car il n’avait pas le moyen de vous résister.
» Mais je me charge aujourd’hui d’être son médiateur, et de vous représenter que le dèh-terriah est dépendant, du dalaï-lama, qui règne sur ces pays avec un pouvoir sans bornes, mais dont la minorité a fait passer entre mes mains, pour le présent, le poids du gouvernement et l’administration des affaires. Si vous persistez à faire du mal au dèh, vous irriterez contre vous le lama et ses sujets. Ainsi, par respect pour notre religion et pour nos coutumes, je vous invite à cesser toute hostilité contre le dèh ; par-là vous me donnerez la plus grande marque de faveur et d’amitié.
» J’ai réprimandé le dèh sur sa mauvaise conduite, et je lui ai enjoint de renoncer à ses injustes agressions, et de condescendre à vos désirs en toutes choses. Je suis persuadé qu’il