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contre leurs ennemis, qui viennent de temps en temps faire des incursions chez eux. »

La sixième est Karamokoutan, qu’un volcan rend déserte.

La septième est Siaskoutan, qui a quelques habitans ; la huitième est Ikarma ; la neuvième, Tchirinkoutan, la dixième, Moussir ; la onzième, Roïkokè ; la douzième, Matoua. Ce sont de petites îles désertes.

La treizième, à une demi-journée au sud-ouest de Siaskoutan, s’appelle Raschoua. On dit que les Japonais en tirent de la mine ; mais on ne sait de quelle espèce.

La quatorzième île et les deux suivantes sont Ouchichir, Kitoui et Chimouchir. En moins de douze heures, on peut traverser dans un canot chacun des détroits qui les séparent ; mais on risque d’être emporté en pleine mer et d’y périr, tant les courans y sont forts et les vagues enflées, pour peu que le vent s’élève : aussi les habitans de ces îles ne vont-ils de l’une à l’autre qu’au printemps et par une mer calme. La quinzième a des roseaux dont on fait des flèches ; la seizième est habitée par des hommes indépendans.

La dix-septième est Tchipoui, qui n’a point d’habitans ; mais elle fournit des oiseaux et des racines à la précédente et à la suivante.

Celle-ci s’appelle Ouroup ou Itourpou, si éloignée de Chimouchir, que de l’une on ne voit point l’autre. Itouroup est la dix-nëuvième ;