Page:La Harpe - Abrégé de l’histoire générale des voyages, tome 27.djvu/64

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pacte rempli de particules ferrugineuses, qui se trouve en couches horizontales ou presque horizontales, et qui çà et là est entrecoupé perpendiculairement par des veines de quartz.

» Les rochers des côtes de la Terre du Feu sont de la même nature, et offrent, dans les parties les plus élevées, des masses de granit grossier.

» L’île méridionale de la Nouvelle-Zélande, où nous avons abordé en deux différens endroits, est revêtue, à la surface, d’une couche de terreau noir et léger, formé de mousses, de feuilles, et d’arbres tombés en putréfaction. Cette couche a quelquefois dix ou douze pouces d’épaisseur ; mais en général elle n’est pas si profonde. Au-dessous nous avons remarqué une substance argileuse, approchant de la classe des pierres de talc, qui est devenue une espèce de terre, par l’action du soleil, de l’air, de la pluie, de la gelée, et dont l’épaisseur varie : un peu plus bas, la même substance est durcie en pierre qui se prolonge en couches obliques, qui en général s’inclinent au sud : sa dureté n’est pas partout la même ; quelques-uns des morceaux les plus compactes font feu avec l’acier : sa couleur est communément d’un jaune pâle, et elle a en outre de temps en temps une teinte verdâtre. Ces couches sont entrecoupées perpendiculairement, ou presque perpendiculairement, par des veines de quartz blanc ; elles renferment une espèce de pierre verte lamelleuse, qui approche des