Page:La Jeune Belgique, t11, 1892.djvu/108

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—1oo— entrons dans une nouvelle période d'ex pansion, de propagande et de batailles. Hardi, les jeunes de partout! Et tapez dru : ça vous fera grandir! Notre ami Gustave Kefer, aidé de quel ques musiciens de talent, parmi lesquels i'l faut surtout louer un artiste de tout premier ordre, M. Van Herck, avait organisé le mois passé, au cercle de l'Essor, un très intéres sant concert, auquel les artistes présents ont fait un éclatant succès. Le programme, très artistement composé, comprenait, outre des œuvres de Dvorak, de Mailing, de Bach, de Tartini, de Vincent d'Indy, les Adieux de Wotan, chantés par M. Van der Goten, et des œuvres nouvelles de Gustave Kefer, une Berceuse, entre autres, et une Romance, qui ont été très ap plaudies. Gustave Kefer songe, paraît-il, à organi ser, dans le courant de janvier, une nouvelle séance de musique de chambre, où l'on entendra des fragments du merveilleux oratorio de Jean-Sébastien Bach : La Pas sion. Nous félicitons chaleureusement le sym pathique pianiste et compositeur d'avoir songé à nous faire entendre d'aussi belle musique et souhaitons pour ce deuxième concert une exécution aussi parfaite que celle du précédent. L'abondance des matières nous force, à notre grand regret, à renvoyer au prochain numéro des traductions de chansons popu laires de la Petite Russie, par L. Wallner, un article sur les Sept Princesses, un article sur Lohengrin, etc., etc. Annonçons aussi l'apparition d'un livre de vers de L. Dumur et une comédie de G. Mourey. — Au prochain numéro les articles.