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Page:La Jeune Belgique, t11, 1892.djvu/109

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LA DIRECTION GENERALE DES BEAUX-ARTS l y avait une fois une Revue flamande (!) de littérature (.'.') et d'art (.'/ .'). Cette revue, qui n'est pas flamande et qui n'a absolument rien de commun avec la ittérature et l'art, a, en cette triple absence de -) qualités, trouvé bon de défendre la candida ture de M. Ch. Tardieu au poste de direc teur général des beaux-arts. Son plaidoyer est plat comme une limande. Comme il est bon que le public lettré connaisse les enne mis de l'art et de la littératurë, nous allons citer quelques extraits de cette estimable revue : Commençons par relever ce passage : D'aucuns, qui s'étaient fait jusqu'ici un point d'honneur d'exclure toute politique en matière d'art et de littérature, s'efforcent aujour d'hui de l'introduire dans une sphère administrative, la seule, peut- être, où la politique n'ait jamais été de mise. M. Tardieu serait le candidat de M. Woeste!... Mais alors, qu'attend-on? Ce n'est pas le parti libéral qui protestera. La Jeune Belgique s'est toujours fait et se fait encore « un point d'honneur d'exclure toute politique en matière d'art et de littéra ture ». Ce n'est pas elle qui juge une candidature excellente en alléguant ce motif : <t Ce n'est pas le parti libéral qui protestera ». 7