Page:La Jeune Belgique, t11, 1892.djvu/216

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—208— PAUL FLIDA. — Vous l'appelez encore le Iarl; ignorez-vous donc que le roi lui a donné Je titre de duc? Sira VlLJAM. — Oui, oui, je sais cela. Mais l'habitude! Silence! SCÈNE II (Sira Viljam et Paul Flida se signent et s'agenouillent. Deux enfants de chœur sortent de la chambre de l'évêque, avec des cierges. Deux autres, avec des encensoirs. Derrière, des prêtres portant le calice, le viatique, le crucifix et la bannière ; et encore un cortège de prêtres et de moines ; enfin d'autres acolytes avec des cierges et des encensoirs. Ils se rendent lentement à la chapelle, dont la porte se referme derrière eux.) SCÈNE III Paul FlIDa. — Sira VilJAM. PAUL FLIDA. — Ainsi, le vieil homme vient de terminer ses affaires terrestres. SlRA VlLJAM. — Toutefois, je pourrai encore lui dire que le duc Skule fait diligence pour se rendre auprès de lui. PAUL FLIDA. — Du débarcadère il marchera directement au palais épiscopal. Portez-vous bien ! (Il se retire par la droite.) SCÈNE IV SlRA VlLJAM. — Plusieurs prêtres, parmi lesquels PETER, fils d'une femme mariée, maîtresse de Skule. (Des valets étalent des tapis ; d'autres apportent des coussins et un réchaud allumé.) SlRA VlLJAM. — Que signifie cela? Un PRÊTRE (en donnant ses instructions aux serviteurs). — L'évêque désire se retirer ici. SlRA VlLJAM. — Quelle imprudence! Dans son état ! Le PRÊTRE. — Maître Sigard nous a ordonné de suivre ses volontés. Le voilà ! SCÈNE V Les précédents. — L'évêque Nicolas. — Sigard. NICOLAS (arrive par la porte de gauche, appuyé sur maître Sigard et un prêtre. Il porte le costume épiscopal, mais sans la crosse et la mitre). - Qu'on allume plus de cierges ! (On le conduit au lit de repos sur lequel il s'étend, près du réchaud. On l'enveloppe de couvertures.) Viljam! A présent toutes mes fautes m'ont été pardonnées ! Rien ne pèse plus sur ma con science et je me sens si léger.