Page:La Landelle - Le Dernier des flibustiers, Haton, 1884.djvu/72

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deux, sans doute, ont péri victimes de la trahison de Stéphanof…

— Non… pas tous les deux… dit à ces mots le commandant Cerné de Loris qui revenait après avoir achevé de donner ses instructions au chef de l’état-major.

Un signal venait d’être arboré au mât de la Pomone ; des flancs de l’Aréthuse se détachait une seconde embarcation.

IV

LIQUIDATION.


Autour des compagnons de Béniowski se pressaient curieusement les gens de l’équipage de la Pomone. Vingt-cinq récits en style plus ou moins imagés, bien différents par la forme, tous semblables au fond, étaient entamés dans les diverses parties du navire.

Les officiers et les interprètes de la Douairière instruisaient l’état-major de la frégate des nombreuses péripéties de leur campagne, des aventures de Béniowski et de la belle conduite du vicomte de Chaumont.

Les aventuriers de Madagascar, les matelots français, Vasili et ceux des anciens associés qui étaient capables de se faire comprendre, avaient chacun leur auditoire.

Sans-Quartier et Jambe-d’Argent, qui avaient de leur côté reconnu le père Trousseau, tandis que celui-ci les reconnaissait, s’étaient hâtés de le rejoindre et rectifiaient ses fantaisistes opinions.