Page:La Mettrie - Œuvres philosophiques, éd. de Berlin, Tome premier, 1796.djvu/163

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±) E l’Ame. 147 tîment propre & fa manière de l’exprimer , & qu’elle eil toujours conforme au plus droit fens , à un inftinâ : , à une mécanique qui peut pafler toute intelligence , mais non les tromper : & confirmons cette conclufion par de nouvelles obfervations. §. III. Çiie tes animaux expriment leurs idées par les mêmes /ignés que nous. Nous tâcherons de marquer avec précifion en quoi confident les connoiflaiices des animaux , & jufqu’oii elles s’étendent ; mais fans entrer dans le détail trop rebattu de leurs opérations , fort agréables , fans-doute , dans les ouvrages de certains philofophes.qui ont daigné plaire, (i) admirables dans le livre de la nature. Comme les animaux ont peu d’idées , ils ont auffi peu de termes pour les exprimer. Ils apperçoivent comme nous , la diftance , la grandeur , les odeurs , la plupart àç :s fécondes qualités (2.) , & s’en fouviennent. Mais (i) V. principalement le P. Bougeajit , Ejf. Vhil. fur k lang. dts h eu s. (2) Comme parle Locke. K 2