Page:La Mettrie - Œuvres philosophiques, éd. de Berlin, Tome premier, 1796.djvu/250

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

214 A 7. R É G é

lui parcît pas tel à lui-même. Que pouvoit-il donc penfer de fon riiible traité de form. fœt, . Dclcartes eil le premier qui ait admiç un principe moteur , différent de celui qui cil : dans la matière , connu , comme on l’a dit au commencement du T. de l’A , fous le nom de force motrice , ou de forme active. Mailebranche convient lui-même de ce que j’avance pour en faire honneur à Defcartes. Ariftote & : tous les anciens ( excepté les Epicuriens , qui par un intérêt hypothétique n’avoient garde d’admettre aucun principe moteur, ri matériel, ni immatériel) reconnurent la force motrice de la matière , fans Isquelle on ne peut compléter l’idée des corps. Mailebranche ( L. VI. p. 387. z/z-4^ léyS.) convient du fait, & à plus forte raifon Léibnitz, dont on parlera à fon article. Enfin fi vous lifez Goudin , p. 21. 16^-167. zSa. ôcc. tom. II. édit. Barbay , comment, in Anji.phyf, p. 121-113, & : autres fcholaftiques , vous verrezque la force motrice de la matière a été enfeignée dans tous les temps dans nos écoles chrétiennes. Ratio pi incipll acîlvi , dit Goudin, convenit fiibftantiis corporeis , & independcnt ajfccliones cot" ponim qiiœ cerniintur in modo.

. >). Defcartes écrit à la fameiife princeiTe palatine Elifabeth, qu’on n’a aucune alTurance du dcftin de l’ame après la mort : il définit la penfée , art. zj. toute connoifiance , tant fenlitive , qu’intelltcluellc.