Page:La Mettrie - Œuvres philosophiques, éd. de Berlin, Tome premier, 1796.djvu/270

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2.J4 Abrégé

§. V.

LOCKE.

i*^. JloNSlEUK Locke fait l’aveu de foiç ignorance fur la nature de l’efTcnce àç :^ corps : en effet, pour avoir quelque idc’e de l’être ou de la fubP tance, (car tous ces m ts font fyiîonymes ) il faudroit favoir une géométrie , inacctflîble même aux l’ii-is (ublimes maahyficiens , celle.de la.. nature. Le f-ige anglois n’a donc pu fe faire une no* tion imaginaire de l’efTence descorps, commcWûIf le lui reproche fans affez de fondement. . •. :.•. °. Il preuve contre l’auteur de l’Art de pmfçr & tous les autres Logiciens , l’inutilité des Syllogifmes , & de ce qu’on appelle analyfes parfaites , par lefqiielles on a la puérilité de vouloir prouver les axiomes les plus évidents : miiujties qui nc,fe trouvent ni d^ns Euclide , ni dai^s Clairaut ( Voyez Locke, L. 4, c. 17, §. 10, p. 551 i ’)')2. ) ; mais qui abondent en Scholles dans Wolf. . Il a cru les principes geHéraux très-propres à enfeigncr aux autres les connoilTances qu’on a foimême. En quoi Je ne fuis pas de fon avis, ni par conféquent de celui de l’auteur de la logique trop ellimée que je viens de citer, chap. 4. c. 7. Le