Page:La Mettrie - Œuvres philosophiques, éd. de Berlin, Tome premier, 1796.djvu/274

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raifbnnemens font aiilÏÏ feveres , qu’exempts de préjugés & de partialité ; on n’y remarque point aufii cette efpece de fanatifme d’irréligion , qu’on blâme dans quelques-uns. Eh ! ne peut on fans pafTîon remédier aux abus, & fecouer le joug des préjugés ? Il eft d’autant plus ridicule à u :i philofophe de déclamer contre les religionnaircs , qu’il trouve mauvaiié la repréfaille. §. V I.

B O E R H A V E.

i". JVl o N s I E u R Eoerhaave a penfé qu’il ttoit inutile de rechercher les attributs qui conviennent à l’ttre , comme à l’être ; c’eft ce qu’on nomme dernières caufes métaphyfiques. Il rejette ces caufes, & ne s’inquiète pas même des premières phyfiques , xéls que les elémens , l’origine de la première forme , des fcmences , & du mouvement ( Inft. med. XXVIII ).

zo, 11 divife l’homme en corps & en amc,& dit que la penfee ne peut être que l’opération de l’efprit pur ( XXVII ) ; cependant , non- feulement il ne donne jamais à lame les épithetes de fpirituelle & d’immortelle -, mais lorfqu’il vient à traiter de fais internes , on voit que cette fubftance n’cft point fi particulière , mais n’eft que ,