Page:La Mettrie - Œuvres philosophiques, éd. de Berlin, Tome premier, 1796.djvu/275

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DES Systèmes. 2^9

je ne fais quel feus interne , comme tous les autres , dont elle femble être la réunion. ,

  • ^. Il explique par le leul mécanifme. toutes les

facultés de Tame railbnnable , & jufqu a la penfée la plus metaphyfique , la plus intelkduelle, la plus vraie de toute e’ternité , ce grand théoricien foumet tout aux loix du mouvement : de forte qu’il m’eil évident qu’il n’a connu dans l’homme qu’une ame fenfitive plus parfaite que celle des animaux. Voyez fes leçons données par M. Haller , & librement traduites en fi ;ançois : les Inf.itiitions qui en font le texte ; fur-tout de finjib, intern. & fts difcours dt honore. Medic, Scrviiut. de iiju ratiocinli MechanicL in medicinâ : de comparando certo in Phyf. àc.

’='. On fait ce qu’il en penfa coûter à ce grand philofophe , pour avoir femblé prendre le parti de Spinofa devant un inconnu , avec lequel il voyageoir. ( Vie de Bocrh, par M. de la M. Schultens , Or ut. in Eoerh. Laad, ) Mais au fond , autant qu’on en peut juger parles ouvrages ^ perfonne ne fut moins Spinofille ; par-tout il reconnoît l’invifible main de dieu , qui a tiflu , félon lui , jufqu’aux plus petits poils de notre corps d’où l’on voit , comme par tant d’autres endroits , combien ce médecin célèbre étoit différent de cts deux Epicuriens m.odernes, GalTendi & Lami , qui n’ont pas voulu croire que les inftrumens du R 2