Page:La Mettrie - Œuvres philosophiques, éd. de Berlin, Tome premier, 1796.djvu/276

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2^0 Abrégé

corps humain fuffent faits pour produire certain’ ? mouvemcns déterminés , dès qu’il furviendroit une caufe mouvante ( Boerh. Infi. Msd. XL. ) , & qui enfin ont adopté à cet égard le fyfteme de Lucrèce (^e Natiirâ Rerum L. IV. ). S’agit-il d’expliquer la correfpondance mutuelle du corps & de l’ame ? Ou le Lavant profelTeur de Leyde tranche nettement la difficulté , en admettant au fond une feule & même fubftance : ou , quand il veut battre la campagne , comme un autre , il fuppofe des loix Gartéliennes établies par le créateur , félon lefquelles tel mouvement corporel donne à l’ame telle pcnfée , & vice verfâ , &c. avouant d’ailleurs , qu’il eil : abfolument inutile aux médecins deconnoitre ces loix,& impofïible aux plus grands génies de venir à bout de le ? découvrir. Je ne fuis ici que l’hiftorien des opinions voca/e» , ou lypognipliiques de mon illudrc maître , qui fut fans co’ tredit un parfiit déïfte. Qui peut fe flatter de connoître les opinions intimes du cœur ? Dcus Joins fcrutùtor cordium. §. V l L

S P I N O SA.’

Voici en peu de mors le fyflême de Spinofa. Il fouticnt i^’. qu’une fubftance ne peut produire