Page:La Mettrie - Œuvres philosophiques, éd. de Berlin, Tome second, 1796.djvu/248

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Ce n’eflpos encore tout ; il fut maintenir me adreffc la figure, fous laquelle il pans. H ravagea. machinalement dans la république des lettres, fe fignaknt entr ’ancres par quelques iaftkmwm de M.~... qu’il mit an jour. Cette traduction, car die neft prefque plus par-tout , loi fit beaucoup d’honneur. Il ne fe contenta pas de traduire ; il cacha même à métamorphofer a fon gré. Brcflau, ah ! quelle admirable machine ! félon lui eft un auteur. Bre/lau^ dit-il , Fa va finir parla cornée, en voulant citer les recueils de Breftau. Dans un antre endroit il parle plus que machinalement : » je parle y dit-il , if une injccHon oit Van ne met » pas plus de force que le cœur r ce qui eft prouvé » par E imperfection de la perfection ». Galimathias fans bon fens ! De la même manière parle-t-il des œufs dijfous : pour moi , j’aimerois à dire des œufs féparés» La charte de Bythinie, félon lui, eft une civette. Et pourquoi cela ? parce qu’il eft bon connoisseur de la nature. Et queft-ce que fignifîent ces mots ? « L’une & l’autre cave & fort cave eft plus large que la trace du trou avale » . Il eft vrai, c’eft fur ce point-là que je le gronderois ; mais je fais dont il s’agit, ceft Mr. Machine.

Ne vous laffez pas, ma chère, de lire encore quelques manœuvres de Mr. Machine. Ils sont trop jolis pour vous les cacher. Aldrovandus, dit-il, dans un autre ouvrage, a hérité son ornitologie de