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et permanente de la pensée, de l’intelligence et du crédit.
Dès lors, qui ne voit que la perpétuité du droit, que la reconnaissance de la propriété, profitera très-directement à l’auteur et à ses héritiers, qu’il n’y a à craindre ni monopole d’éditeur, ni spoliation des écrivains ? Tout ce que demandent les auteurs, c’est que l’État, qui jusqu’à présent les a traités comme des mineurs et les a ruinés par sa tutelle, veuille bien les considérer désormais comme des citoyens majeurs et maîtres de leurs droits. Pour tirer de leurs peines un fruit légitime, ils ne réclament que le droit commun. Qu’on leur permette d’être propriétaires, ils se chargent de défendre leurs intérêts.