qu’il y ait trop bien rencontré. Mais le pis est qu’avec cela il ne fait pas voir la cause des diverses phases entre lesquelles il en marque une de cette façon (II fig. 12) qui à mon avis ne saurait être déduite de la dite hypothèse. S’il avait des meilleures lunettes d’approche il ne le verrait jamais trisphaericus, car c’est ainsi qu’il appelle cette dernière apparition. (Lettre à M. de Roherval, 27 juillet 1836).
Et, ayant eu connaissance des questions du correspondant de J. Chapelain, il précise auprès de celui-ci ses vues astronomiques dans un document de la plus haute importance (lettre de juillet 1656) :
Il demande si je crois que l’influence de Saturne agisse sur la Terre et sur les Éléments. C’est une question à laquelle je n’ai jamais guère pensé d’autant que je n’ai encore pu remarquer les effets de cette influence, lesquels quand ils paraîtront, elle sera décidée : toutefois pour ceux que les astrologues lui attribuent je les ai toujours trouvé hors d’apparence. Quant à la lumière de Saturne, il est croire qu’il l’emprunte du Soleil aussi bien que la Terre, Vénus, Mars et Mercure, des quels il ne faut plus douter qu’il ne l’aient telle. Et il n’est pas trop éloigné pour paraître si lumineux quoique d’autres en pensent. Je crois aussi qu’il tourne en soi-même ainsi que la Terre, et peut-être