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Page:La Rhétorique des putains, 1880.djvu/252

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XII. — L’homme est assis, la femme lui tourne le dos, s’assied sur ses cuisses, et tient les pieds à terre. On s’amuse, et on appelle cela : Asseoir son jugement.

XIII. — La femme s’assied ; elle écarte ses jambes et ses cuisses ; l’homme entre et fait son devoir. C’est : La Chaise à porteurs.

XIV. — La femme reste dans cette posture, et l’homme varie son amusement ; à chaque coup qu’il porte, il fait bouger la chaise, et avant que l’ouvrage soit fini, on a fait le tour de la chambre. On appelle cela : La Chaise roulante.

XV. — On met la chaise à quelque distance de la muraille ; la femme s’y assied ; l’homme lui prend les jambes et les élève sur ses bras : la chaise branle et le dossier va tomber contre la paroi. C’est : La Voiture renversée.

XVI. — L’homme se tient debout ; il jette la femme sur un lit, mais de manière qu’elle a les jambes à terre ; il tire doucement contre lui, avec ses deux mains, les deux lèvres de la bouche d’en bas ; il les manie, il les chatouille pendant qu’il travaille. C’est : Se chauffer à la nouvelle mode.

XVII. — Dans cette posture, la femme lève ses jambes et ses cuisses, et soutient avec les mains ses deux pieds contre ses fesses élargies,