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Page:La Rhétorique des putains, 1880.djvu/253

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tandis que l’homme, éloigné de deux pas, vise avec attention l’endroit où il veut porter le coup ; il court et frappe ; puis il se retire ; il mire encore son but et s’approche de nouveau pour frapper. C’est un fort joli amusement, et on l’appelle : Les Flèches de l’amour.

XVIII. — Je me rappelle que, lorsque j’étais dans mon printemps, un jeune abbé me mettait souvent dans l’une ou dans l’autre de ces deux postures dont je viens de vous parler. Tantôt, d’une vitesse étonnante, il me frottait avec son membre l’orifice du vagin, ce qui me donnait un chatouillement délicieux ; et quand il se sentait tout prêt à décharger, il faisait tomber sur mon ventre sa liqueur. Il nommait cela : L’Arrosoir.

XIX. — Tantôt, il entrait tout à fait, et y restait dans un mouvement continuel, jusqu’à ce que je lui dise : « C’est assez ». Alors il sortait ; je branlais avec promptitude et vitesse son membre, en le serrant tendrement : il m’assurait, sul petto sacro, que j’avais une main très heureuse, et qu’il ressentait plus de plaisir à cette manière, que lorsqu’il faisait l’ouvrage tout entier avec quelque femme mariée. Il appelait cela : Le Jet d’eau.

XX. — D’autres fois ce tendre amant, cet amant unique, me plaçait sur une petite chaise ; il découvrait mon sein, il me serrait tendrement les deux tétons, entre lesquels il mettait son