conscience, suivre dans la pratique les opinions
probables dans la spéculation[1].
J’ai une autre objection à vous faire. Je veux bien vous accorder que les personnes qui regardent, ne fassent point de mal ; mais celles qui s’exposent toutes nues aux regards avides des autres, ah !…
Vous me faites rire, mademoiselle. Si les spectateurs ne font aucun péché, en faisant un libre usage de leurs yeux, pourquoi voudrait-on captiver la liberté que la nature nous a donnée de couvrir ou non ce que bon nous semble ? « Non, nous dit le très révérend père Lesseau, non, les filles et les femmes ne pêchent point lorsque la nécessité, l’utilité ou le plaisir les portent à faire voir aux jeunes hommes ce qu’elles ont de plus beau et de plus attrayant ; quoiqu’elles prévoient que tout cela leur fera lever bien haut la tête[2]. »
En continuant mon chemin pas à pas, je vous dis encore que si une fille et un garçon tout nus s’embrassent, se touchent, et, pour faire cesser un certain chatouillement fréquent, s’ils se grat-